Morceaux pertinents

Les chiffres donnent le tournis : 1 600 parties civiles défendues par 114 avocat·es, des dizaines de milliers de victimes supplémentaires qui ne se sont pas fait connaître, et un seul accusé.

Impossibilité de se désabonner, multiplications de prélèvements sans accord du débiteur, relancement des ponctions sur les comptes en banque des mois, voire des années après la résiliation du contrat… En huit ans, Indexia-Sfam a indûment prélevé la somme ahurissante de 28,8 millions d’euros sur des comptes bancaires,

Pendant près de trois ans, c’est tout un système qui s’est mis en place dans les magasins Fnac pour faire tourner la machine. Des vendeurs et vendeuses des rayons concernés, les « PT » (pour « produits techniques »), avaient bien compris leur intérêt : « À chaque assurance vendue, la Sfam versait une bonne somme à la Fnac, sans doute plus de 100 euros, et nous touchions 5 euros, raconte un ancien vendeur de la région parisienne. En comptant vingt, vingt-cinq ventes par jour dans les périodes fastes, ça faisait une grosse somme à la fin du mois pour ceux qui ne se posaient pas trop de questions. »

  • yohan@jlai.lu
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    ·
    3 months ago

    Il y a eu une transaction pénale de 10 millions en 2019 et l’action qui arrive au procès bientôt. Ce qui est fou plutôt c’est qu’après la publication de l’enquête et de la transaction en 2019, les partenaires de la SFAM et de ses filiales n’ont pas coupé les ponts.