Un classique des études trans, par une personne qui a vécu de l’intérieur les débuts des mouvements féministes transphobes. Le numéro de Comment s’en Sortir où est parue cette traduction peut aussi intéresser : https://commentsensortir.wordpress.com/numeros/numeros-parus/numero-2/
Je dois avouer que le titre me gene quand meme, est ce une erreur de trad ou pas, je ne sais pas.
Mais en survolant le document, on voit bien que le terme “transsexuel” est utilise pour parler des personnes transgenres.
C’est un terme que l’on a tendance a ne pas aimer dans la commu trans.Je me met cela de cote pour plus tards neanmoins. J’ai limpression que ce serait dommage de passer a cote.
Je reviendrai commenter plus tard 😆
PS : A bas les terfs.
Non ce n’est pas une erreur de traduction, c’est une référence au fait qu’il faut dépasser le transmédicalisme. Le manifeste est entre deux fronts, les TERFs et le transmédicalisme, tout en essayant de rester féministe et contre l’essentialisme de genre.
Cest ce passage qui me gene beaucoup, avec annotations :
Le Programme a été lancé en 1968 et son équipe, composée de chirurgiens et de psychologues, s’est d’abord attachée à collecter autant de données historiques que possible sur le transsexualisme. Je m’y arrête un instant afin de vous donner un bref exposé des résultats.
Un∙e transsexuel∙leTransgenre est quelqu’un qui s’identifie au genre « opposé » à celui qui lui a été assigné [Gros raccourci, on parle de spectres, Mais je considere que cest “grand public”, dou ma gene du coup]. Sexe et genre sont deux questions relativement distinctes, mais lestranssexuel∙le·sbrouillent généralement la différence entre les deux en mélangeant le caractère performatif du genre et la « réalité » physique du sexe morsque, parlant de la façon dont ils perçoivent leur situation, ils-elles disent être dans le « mauvais corps ». Si le terme même detranssexuel·leest récent [On parle bien ici au present ? Et non au passe ? Car oui en 68, transsexuel.le etait le seul terme, mais en meme temps en 68…], le phénomène l’est moins.Du coup, je serai bien decue, que quelqu’un, de non hostile decouvre purement le sujet de cette maniere.
Edit : mais jai pas tout lu, et en diagonale comme dit egalement. Je ne saisi peut etre pas encore la nuance voulue.
Il ne s’agit pas de ce que l’auteure croit, mais d’un discours rapporté.
du coup ce serait le point de vue rapporte du programme “Le Stanford Gender Dysphoria Program” ?
Et non une definition personnelle de l’auteure, avant de definir les “bases” pour tout le monde. Avoir une definition commune avec le lectorat, avant de passer au coeur du sujet ?Desolee, pour moi c’est pas explicite du tout XD,
Oui il me semble que c’est bien un résumé du programme de Stanford.
Ce texte n’essaie pas de faire de la didactique pour un publique « naïf », ni de faire attention à-ce-qu’il-faut-dire dans les milieux militants contemporains (surtout que sa première rédaction date de 1987). Il s’adresse aux personnes intéressées, sans doute déjà féministes et/ou trans, et est un morceau d’histoire.
Tu remarqueras aussi qu’il a été traduit et publié dans une revue qui s’auto-décrit comme « une revue d’études féministes, queer et postcoloniales, héritière des pensées critiques ». Ce n’est donc sans doute pas un manifeste réac.
Merci de me confirmer l’evidence 😀
Tu remarqueras aussi qu’il a été traduit et publié dans une revue qui s’auto-décrit comme « une revue d’études féministes, queer et postcoloniales, héritière des pensées critiques ». Ce n’est donc sans doute pas un manifeste réac.
Vouiii, jai pas etait assez attentive aux details ^^"
Merci pour le partage!